Langweilich sonntag
Avant-hier, mon chat est mort du sida.
Ca fait bizarre, vraiment. Mort du SIDA, putain, je savais pas que les chats pouvaient avoir cette maladie. Ca sonne comme une dissonance, une plaisanterie, une erreur. Ma mère a pas mal pleuré. Les gens sont comme ça, ils pleurent devant les autres, devant leurs propres enfants, un crime que je lui pardonnerai néanmoins parce que je suis censée ne plus avoir six ans et savoir que les parents ça n'a rien d'invulnérable.
Hier, toujours à l'autre bout du monde ou quasiment, Angel a eu vingt-et-un an.
Encore quelque chose de putain de bizarre, si elle les a moi aussi. Enfin, je ne pense pas trop à ça ces derniers temps, et j'en parle moins. Je casse moins les pieds de tout un chacun avec ma vieillesse, disons. Peut-être parce que j'en connais, une personne qui veut vraiment mourir à vingt ans, ou du moins fait tout pour. Et ça arrivera, si ça se trouve, à force... en vrai, pas comme une jolie figure de style de titre de blog dont j'ai presque honte.
Mais tout cela n'est pas grave. Je repars à Nantes.